Manou MEILLAND

 

       

Ce beau rosier, un des triomphes de la maison MEILLAND, serait toujours d'actualité s'il était question d'établir la liste de ce qui a été obtenu de mieux par hybridation chez les roses...

Les pétales ondulent avec grâce autour du coeur de la fleur. Somptueuse, elle s'étale dans un rose cyclamen fluorescent qui subjugue l'amateur de roses. Le revers des pétales présente des reflets roses argenté qui adoucissent l'ensemble.

Le rosier est très sain (quel beau feuillage épais et résistant !) et il reste un must dans les rosiers tiges, où sa régularité et son envergure font merveille.

En 1997, il aura donné par mutation (sport) un grimpant bien vigoureux qui donne une très belle première floraison (MEItulimonsar) mais devient ensuite beaucoup plus calme, n'ayant plus rien à voir avec l'extraordianire floribondité du buisson.

Manou MEILLAND a obtenu la Médaille d'Or à Paris en 1977, à Madrid en 1978 et en Nouvelle-Zélande en 1980.

Quel bonheur pour un créateur le jour où il découvre une telle fleur !

Ce bonheur aura été celui de Marie-Louise PAOLINO, l'épouse de Francis MEILLAND, hybrideuse acharnée dans une famille où le destin était et est toujours lié aux roses...

Marie-Louise, c'était aussi "Louisette", ou bien encore "Manou"... C'est ce dernier et affectueux surnom, associé au nom des MEILLAND, que portera aussi cette merveille de rose, sortie de ses rêves et de sa ténacité...

Louisette MEILLAND (1920-1987)

 

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